Barnabé apportait une poignée de sauge et de menthe à ses amies les poules ainsi qu’un seau de cendre. Elles aimaient tant se rouler dedans.
Barnabé : C’est bon pour votre santé mes copines !
Théo : Vous êtes un vrai Papa-Poule, Barnabé ! Je peux ramasser leurs œufs avec vous ?
Barnabé : Oui, mais avant, j’ai une histoire à te raconter …
Barnabé sortait de la poche de son tablier une feuille toute jaunie qu’il dépliait et fit la lecture à Théo.
Barnabé : « Il était une fois une poule aux œufs d’or… Un jour, un fermier crut que dans son corps, elle avait un trésor : il lui tordit le cou, la dépouilla, et la trouva semblable à celles dont les œufs ne lui rapportaient rien, s’étant lui-même ôté le plus beau de son bien. » Et, maintenant, nous pouvons aller ramasser les œufs!
Théo ouvrait la porte du poulailler, impatient de découvrit ce trésor.
Barnabé : Cet œuf, nous ne le ramasserons pas, Théo. Regarde, là, commence une vie, nous devons en prendre soin, c’est si fragile, la vie !
Théo regardait, admiratif le trésor, et chantait avec son grand-père adoptif :
« Que la vie est belle ici
Que la vie est douce ici
Que la vie est vie ici ! »