Dans le cœur de Georges Brassens
Le voyou des mots en fut prince
Y’avait Ninette qu’un soûlaud
Au comptoir d’un vieux bistrot
T’avait vendu trois francs six sous
T’effeuillas vite ses d’ssous
Dans le cœur de Georges Brassens
Le voyou des mots en fut prince
Surpris tu vis ses côtelettes
Non vraiment désolé Ninette
Alors donne-moi à manger
C’est ainsi qu’tu t’mis à l’aimer
Dans le cœur de Georges Brassens
Le voyou des mots en fut prince
Y’avait Jeanne et sa douce auberge
Ouverte à tous ceux qui gambergent
Où s’blottir d’amour près d’un feu
Goûte donc à mon pote-au-feu
Dans le cœur de Georges Brassens
Le voyou des mots en fut prince
Une porte toujours ouverte
Où il f’sait bon faire causette
La Jeanne s’payait en baisers
De tous ses p’tits plats mijotés
Dans le cœur de Georges Brassens
Le voyou des mots en fut prince
Y’avait la révolution
Et toi en génuflexion
Tu poussais la chanson
Coquine jusqu’à son balcon
Dans le cœur de Georges Brassens
Le voyou des mots en fut prince
Fais-moi voir ma mie ton chaton
Blotti entre tes deux melons
Qu’sous ma main agile il ronronne
De tes caresses ma mignonne
Dans le cœur de Georges Brassens
Le voyou des mots en fut prince
Thierry Rousse
Nantes, jeudi 29 août 2024
D'après les chansons de George Brassens
"Une vie parmi des milliards"